Découvrez notre sélection des meilleurs livres écrits par Voltaire.
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1 – Zadig ou La Destinée
- Voltaire (Auteur)
Résumé du livre
Dans ce siècle du voyage et de la philosophie, Zadig entreprend son apprentissage dans un univers partagé entre le bien et le mal. Trahi par Sémire et Azora, déçu par l’amour, Zadig trouve refuge dans la nature, qui est à l’image de Dieu. Remarqué par le roi d’Égypte Moabdar, il retourne dans le tourbillon du monde et devient Premier ministre.
Séduit par la reine Astarté et menacé par la jalousie du roi, il fuit bientôt Babylone. C’est l’occasion pour lui d’un retour sur soi et d’une réflexion sur les caprices de la fatalité. Au hasard des aventures qu’il croise sur son chemin en compagnie de l’ermite, Zadig devient l’incarnation de la Providence, dont les voies restent par ailleurs impénétrables. L’ange Jesrad lui révélera une partie des mystères de la Destinée. Si l’homme est sans cesse tiraillé entre liberté et déterminisme, il semble bien devoir les concilier. Et c’est là sans doute la seule vérité qui nous soit accessible.
2 – Candide
- Voltaire (Auteur)
Résumé du livre
Candide de Voltaire : Le plus célèbre conte philosophique de Voltaire est une œuvre drôle et féroce dans laquelle l’auteur nous mène avec son héros à la recherche du meilleur des mondes…
Notions littéraires abordées : le conte philosophique ; parodie et réécriture ; l’utopie.
Contextualisation : l’engagement au XVIIIe S. ; le voyage au XVIIIe s. ; la quête du bonheur au siècle des Lumières.
Histoire des arts : le libertinage dans la peinture du XVIIIe S. ; le jardin dans la peinture du XVIIIe s.Œuvre d’art du rabat : de la Tour/Lemonnier
Avec en plus, dans cette édition : le texte intégral et des notes de bas de page une présentation de Voltaire et de son époque des séances thématiques avec des questionnaires progressifs des rubriques Patrimoine et Histoire des arts, pour enrichir la culture des élèves un grand nombre de documents iconographiques exploités des questions de grammaire, d’orthographe et de vocabulaire des encadrés Méthode un lexique adapté à l’œuvre.
3 – Traité sur la tolérance: Voltaire
- Arouet, François-Marie (Auteur)
Résumé du livre
Le Traité sur la tolérance est une œuvre de Voltaire publiée en 1763.
Ce texte vise la réhabilitation de Jean Calas, protestant faussement accusé et exécuté pour avoir assassiné son fils afin d’éviter que ce dernier ne se convertisse au catholicisme.
Dans ce Traité sur la Tolérance, Voltaire invite à la tolérance entre les religions et prend pour cible le fanatisme religieux (plus particulièrement celui des jésuites chez lesquels il a fait de brillantes études étant jeune homme) et présente un réquisitoire contre les superstitions accolées aux religions.
Il commence par un rappel des faits, poursuit en montrant que la tolérance devrait être naturelle pour le genre humain. Il se réfère aux anciens Grecs et Romains, puis détruit ensuite toutes les objections et notamment celle du martyr. Il investigue dans le Judaïsme, qu’il connaît bien, et n’y trouve pas plus de trace d’intolérance.
Ensuite, il se penche sur la Chrétienté. Il donne sa conception du rapport entre Jésus-Christ et la tolérance en montrant constamment des signes de respect, d’allégeance, et en fournissant le plus possible de références chrétiennes comme Jésus-Christ lui-même, la Bible et les évangiles, et de nombreux auteurs chrétiens.
Mais s’il a commencé horrifié en rapportant les faits, il n’oublie pas de faire sourire, et la fable chinoise finit de convaincre les rieurs.
Entre la plaidoirie et la dissertation philosophique, ce texte mérite d’être étudié aussi pour son efficacité rhétorique.
En janvier 2015, à la suite de l’attentat contre Charlie Hebdo, l’ouvrage de Voltaire se place au sommet des ventes des librairies un peu partout dans le monde1. Ses ventes en France explosent avec 185 000 exemplaires vendus en 2015 contre 11 500 en 2014.
4 – Romans et contes
- Voltaire (Auteur)
Résumé du livre
« Le premier problème qui se pose à l’éditeur des Romans et contes de Voltaire est de savoir quelles limites donner à son entreprise, c’est-à-dire quels ouvrages ou morceaux il doit retenir, et quels exclure. De la réponse qu’il donne à cette question dépend non seulement le contenu de l’ouvrage qu’il présente au public, mais aussi la conception qu’il propose implicitement du roman et du conte voltairiens. La question ne se poserait pas si cet éditeur n’avait qu’à suivre les intentions de l’écrivain. Mais Voltaire n’a jamais donné la liste des ouvrages de lui qu’il considère comme contes ou romans. Il n’a jamais non plus donné, en ce qui le concerne personnellement, une définition de ces genres qui permettrait de retenir les œuvres répondant aux critères énoncés et de rejeter les autres. A vrai dire, il ne lui arrive à peu près jamais de prononcer ces mots pour les appliquer à ses productions. « Petits ouvrages », « petits morceaux » sont les termes qu’on trouve sous sa plume, mais, même lorsqu’il les emploie, il est à peu près impossible de dire ce qu’il met dessous. Le problème serait résolu en pratique, si les premiers éditeurs de Voltaire avaient toujours rangé sous la rubrique en queftion une certaine liste ne varietur de ses ouvrages : on pourrait alors estimer que l’auteur leur aurait donné au moins un accord implicite sur la liste en question. Mais ils ne s’accordent nullement sur le détail du choix des pièces. Et si Voltaire aborde le sujet dans quelque lettre à tel ou tel de ses éditeurs, c’est seulement pour critiquer – de façon d’ailleurs vague – un choix déjà fait par cet éditeur et sur lequel il n’y a plus guère moyen de revenir. Il est donc indispensable de considérer les données du problème avant d’expliquer les raisons du parti auquel nous nous sommes finalement rangés. [… ] »
Frédéric Deloffre.
5 – Le Siècle de Louis XIV
- Voltaire (Auteur)
Résumé du livre
À la mort de Louis XIV, en 1715, Voltaire a vingt et un ans ; la réputation du roi est au plus bas. La publication en 1751 du Siècle de Louis XIV marque un tournant décisif et durable dans la gloire du Roi Soleil. Grand succès de librairie dès sa parution, Le Siècle de Louis XIV est un document irremplaçable pour comprendre, de l’intérieur, la culture du classicisme français. C’est aussi un livre novateur : une étude structurale du règne du Roi Soleil qui donne la plus large part à la culture, aux lettres et aux arts, annonçant les méthodes historiques du XXᵉ siècle. La beauté de son écriture – style vif et rapide, recours au portrait et au tableau – est précisément celle du langage classique. Voltaire est l’incarnation de la culture qu’il décrit, de ce Grand Siècle où il aurait aimé vivre. En se faisant l’historiographe du roi, il devient ce qu’il a toujours rêvé d’être : le dernier écrivain du règne de Louis XlV.
6 – Micromégas: Histoire philosophique
- Voltaire (Auteur)
Résumé du livre
Micromégas, un géant de l’étoile Sirius, décide de partir explorer l’univers. Un nain rencontré sur Saturne l’accompagne dans ce voyage initiatique.
Tous deux arrivent sur Terre où ils font la connaissance d’êtres étranges et minuscules à leurs yeux : les humains…
À travers le regard faussement naïf de ces deux personnages, Voltaire compose un conte philosophique plein d’humour et nous livre une leçon de tolérance toujours d’actualité. Le texte intégral de l’œuvre accompagné de notes de bas de page .
Huit fiches pour faire le tour de l’oeuvre :
- Voltaire en 17 dates
- L’œuvre dans son contexte
- La structure de l’œuvre
- Les grands thèmes de l’œuvre
- Les formes de l’argumentation
- Le conte philosophique
- Le siècle des Lumières
- Citations
7 – Dictionnaire philosophique
- Voltaire (Auteur)
Résumé du livre
Trente ans après les Lettres philosophiques, Voltaire parachève son itinéraire de pensée et d’action avec un Dictionnaire philosophique portatif (tel est le titre de la première édition, en 1764).
Foin des lourdes encyclopédies ! Portatif, un dictionnaire doit l’être, comme une arme prête à tirer à l’instant sur les cibles aléatoires qu’offre l’ordre alphabétique. Mais l’ennemi porte un seul nom, l’ « infâme » qu’il s’agit d’ « écraser » sous toutes ses formes, « la superstition, le fanatisme, l’extravagance et la tyrannie ».
Il s’appelle aussi, plus concrètement et historiquement, la Bible, avec les religions qui s’en réclament, le grand Livre auquel Voltaire ose opposer son « abominable petit dictionnaire », « œuvre de Belzébuth », comme il se plaît à le définir.
Ironie, dérision, injure, indignation, sourire, gravité, le patriarche de Ferney déploie toutes les ressources de son talent pour prêcher fanatiquement la tolérance, déraisonnablement daté ? Plus que jamais actuel ? Injuste, odieux ? Généreux, libérateur ? Vivant, en tout cas.
8 – Jeannot et Colin: et autres contes philosophiques
- Voltaire (Auteur)
Résumé du livre
Jeannot et Colin, amis inséparables, grandissent ensemble en Auvergne. Pourtant, lorsque Jeannot apprend que son père a fait fortune et qu’il le somme de se rendre à Paris, il quitte son ami sans le moindre regret. La tristesse accable alors le bon Colin, resté seul au pays. L’amitié aura-t-elle raison des préjugés sociaux ? Voici onze contes mordants dans lesquels on croise des fakirs, une princesse amoureuse d’un porteur borgne, un fils de prince aux prises avec sa conscience… Entre Orient et Occident, Voltaire raconte avec ironie les absurdités et les bonheurs du monde.
9 – L’Ingénu
- Voltaire (Auteur)
Résumé du livre
Dossier pédagogique de Quitterie Lencou, revu pour les Nouveaux programmes par Sophie Maurel.
En racontant les aventures d’un Huron dans la société française du XVIIIe siècle, Voltaire compose un conte philosophique qui allie intrigue sentimentale et satire. Dans le volume, de nombreuses activités d’appropriation et d’étude de la langue, ainsi qu’un cahier photos et un groupement de textes en lien avec le parcours associé « Voltaire, esprit des Lumières » (Nouveaux programmes, Bac 2020).
Groupements de textes :
- Voltaire, esprit des Lumières
- À la rencontre de l’autre : double visée de l’apologue.
10 – oedipe
- Voltaire (Auteur)
Résumé du livre
Le mythe d’Œdipe est le plus célèbre que l’Antiquité nous ait légué. On ne compte plus les écrivains qui se sont emparés de la tragédie des Atrides pour en livrer leur version. Voici celle de Voltaire. S’il s’inspire des données du mythe, il s’en éloigne radicalement, par souci de vraisemblance dramatique.
Chez lui, Œdipe est innocent. « Inceste et parricide, et pourtant vertueux » : tel est le cri final de celui qui n’aura cessé de lutter contre son destin, refusant de se plier au décret inique des dieux. En cela, le dramaturge, en plus de remettre en cause l’univers même de la tragédie, fourbit ses armes contre la superstition, l’intolérance religieuse et le fanatisme. Première pièce du jeune Voltaire qui signe pour la première fois de ce pseudonyme, Œdipe (1719) rencontre un succès triomphal.
En pleine querelle des Anciens et des Modernes, son auteur, en qui l’on voit aussi bien le digne successeur du théâtre classique que son réformateur, est consacré du jour au lendemain comme le grand dramaturge de son temps. Cette édition reproduit les lettres rédigées par Voltaire après les premières représentations où il justifie son traitement du sujet en regard des dipe de Sophocle et de Corneille , ainsi que la préface qu’il ajoute à la deuxième édition de 1730.
Présentation de Voltaire
Voltaire a vécu 84 ans, consacrant sa longue existence à la lutte contre le fanatisme, la superstition, l’injustice et la corruption. Intellectuel engagé dans les problèmes de son siècle, il a défendu ardemment le principe de liberté, participé à tous les débats, discuté sans fin avec ses illustres contemporains dont Rousseau, Diderot et Grimm. Homme d’action, il s’est personnellement investi dans des cas d’erreurs judiciaires. Écrivain, il a pratiqué des genres aussi variés que la tragédie, l’essai et le dictionnaire; il a inventé le conte philosophique.
Homme du monde, il a fréquenté les grands et courtisé les rois. Enfin, spéculateur averti, Voltaire a amassé au cours de sa vie une vraie fortune qui lui assurera une vieillesse très confortable. Cet être d’exception a été aussi un créateur de langage: polémiste brillant, il a pratiqué toutes les gammes du discours argumentatif, avec un goût marqué pour l’ironie et le sarcasme.
Né François-Marie Arouet en 1694, Voltaire est le fils d’un notaire parisien qui lui assure une excellente formation: scolarité chez les jésuites au prestigieux collège de Clermont (aujourd’hui Lycée Louis-le-Grand), puis études de droit dans lesquelles il s’engage sans enthousiasme, préférant une vie mondaine où il côtoie une aristocratie athée et libertine. Son esprit caustique et son goût de la querelle lui valent deux séjours à la prison de la Bastille et un exil en Angleterre (1726-1728).
À son retour, il connaît deux beaux succès au théâtre (Zaïre, 1732) et publie les Lettres philosophiques sur l’Angleterre (1734), œuvre polémique qui chante les louanges de l’Angleterre au détriment de la France. L’ouvrage sera condamné par le Parlement, à l’instar des œuvres ultérieures qui seront presque toutes interdites par la censure. Réfugié au château de Cirey, à la frontière lorraine,
Voltaire mène de 1734 à 1744 une existence confortable auprès de la brillante Mme du Châtelet, travaillant à deux ouvrages historiques: Le Siècle de Louis XIV et l’Essai sur les mœurs, et se consacrant à l’étude des sciences.
Courtisan de 1744 à 1747, il est nommé historiographe de France (1745), puis élu à l’Académie française (1746). En 1747, il publie Zadig ou la Destinée avant de rejoindre en 1750 Frédéric II de Prusse, le roi philosophe. Dès 1753, brouillé avec son protecteur, il cherche un asile et finit par s’établir en Suisse (1755) aux « Délices » où il rédige l’Essai sur les mœurs et l’esprit des nations et le Poème sur le désastre de Lisbonne (1756).
En 1758, il acquiert le domaine de Ferney. Pendant 20 ans, il mène l’existence d’un grand propriétaire terrien, créant autour de lui une petite cour où grands seigneurs et hommes de lettres viennent lui rendre visite. Il écrit Candide (1759), le Traité sur la tolérance (1763), le Dictionnaire philosophique (1764), L’Ingénu (1767, C&C n°48); envoie vingt lettres par jour, s’engage dans les affaires Calas, Sirven, de La Barre et s’impose comme le maître à penser du siècle des Lumières. En 1791, quelques années après son décès survenu en 1778, son corps est transporté au Panthéon.